Silence complice

Code animal dénonce le silence assourdissant qui permet que perdure l'utilisation des animaux dans les cirques, dans des conditions contraires à leurs besoins élémentaires.

Alors que la plupart des gens, des politiques et des décideurs savent que les animaux dans les cirques sont détenus dans des conditions contraires à leurs besoins élémentaires, la société laisse faire.
Alors que l'on sait pertinemment que cette détention, ce dressage des animaux sont fondés sur le concept contestable et contesté de toute-puissance de l'homme sur l'animal, la société laisse faire.
Alors que des pays voisins, des villes françaises et de plus en plus de citoyens s'indignent face à cette détention d'un autre âge, les autorités politiques mettent en place des normes de détention qui ne sont pas respectées. L'administration sait, mais elle n'agit pas.

Le silence est assourdissant. La situation perdure dans une forme de complicité générale, dans un silence complice.


Dernière mise à jour : 
26 octobre 2017

Stop ankus

Les animaux captifs des cirques sont censés être épargnés des pratiques « susceptibles de nuire à leur état de santé ». C’est la loi. Et pourtant, s’il est un outil conçu pour blesser, c’est bien l’ankus, ce crochet acéré avec lequel les dresseurs contrôlent les éléphants.

Date limite d’exploitation expirée !

Maya, Lechmee, Mina et Kamala, Sabbah et Delhi, Nellie et Bridget, Belinda et Pira : aux yeux de la loi, ces éléphantes ont toutes atteint la vieillesse lorsqu’elles ont dépassé leurs 45 ans. Une considération tacite sur cet âge limite, mais qui n’est pas inscrite dans la loi.

Lechmee, Mina et Kamala

Code animal, en partenariat avec « Les Pisteurs », demande au cirque Médrano de placer au plus vite les trois éléphantes qu’il utilise dans un sanctuaire adapté.